Être plus responsable envers la nature pour mieux la préserver, voilà un but que l’espèce humaine s’est fixé ces dernières décennies. Voiture équipée d’un moteur fonctionnant à l’éthanol ou encore maison alimentée par une énergie renouvelable, la lutte s’est installée au cœur du quotidien. Éolien, énergie solaire, pour consommer tout en réduisant l’emprunt écologique, l’Homme ne cesse d’innover quitte à transformer les déchets en source d’énergie. Des déchets à une énergie renouvelable, voici ce qu’est la biomasse.

Biomasse : un concept plus innovant

De simples déchets à l’énergie qui alimente votre réchaud à gaz, il n’y a qu’un pas. Obtenue à partir de la transformation de détritus biodégradables, la biomasse fait partie des sources d’énergie les plus respectueuses de l’environnement. Les détritus peuvent être d’origine animale ou bien peuvent provenir de végétaux en décomposition. Les plus utilisés sont le bois et leurs écorces, les déchets prévenants du milieu agricole et les détritus alimentaires. Outre les réchauds à gaz, la biomasse peut également être une excellente option pour alimenter les voitures écolos.

La biomasse : comment en produire ?

Puisque la biomasse est l’énergie obtenue par des restes organiques, les matières premières doivent être transformées avant d’être utilisées. Les procédés les plus utilisés sont :
– La carbonisation, les matières premières utilisées sont brûlées de manière à les transformer en vapeur. La biomasse par carbonisation est produite pour alimenter les foyers en électricité.
– L’humidification, les matières premières telles que les déchets végétaux sont stockés pour être amené à se fermenter naturellement afin d’obtenir du gaz.
– L’extraction, les matières premières utilisées sont uniquement d’origines végétales. Le blé, la betterave et la canne à sucre sont les exemples les plus courants.

Biomasse : quels avantages ?

Plus qu’un impact économique, les avantages de la biomasse vont bien au-delà des espérances. En tant qu’énergie renouvelable, les ressources sont inépuisables. Plus il y a de déchets, plus la production de biomasse augmente. Ce qui est un réel atout pour la protection de l’environnement. L’astuce est de savoir trier les déchets afin de produire de la biomasse de qualité.

Puisque le virus de la grippe aviaire est quasi endémique et hautement pathogène, il est important de protéger les volailles. Les ombrières photovoltaïques avec des filets de protections semblent être la solution idéale. Découvrez ici pourquoi.

Les ombrières photovoltaïques avec des filets de protections : une véritable nécessité

De nombreux producteurs d’œufs bios ont constaté que des cas de grippes aviaires se produisent actuellement tout au long de l’année. La maladie ne survient plus en hiver ou au printemps. Maintenant, elle n’a plus ce caractère saisonnier. Il est de ce fait important de protéger les poules pondeuses et les volailles de cette pathologie. Il ne faut également pas oublier les rapaces fortement présents dans certaines régions d’exploitation, à ne citer que celle de Rochefort. Contre tous ces problèmes, les ombrières photovoltaïques avec des filets de protections sont la seule solution.

Grâce à cette protection, les volailles peuvent picorer tranquillement en plein air. Il est possible de s’en procurer sur https://www.agrivoltaisme.tech/ombriere-photovoltaique-solaire. Ce dispositif vous apporte un revenu supplémentaire annuel d’environ 5000 euros par hectare.

Les ombrières photovoltaïques avec des filets de protections : une solution à long terme

À cause de la grippe aviaire, les éleveurs de poulets, de pigeons ou d’autres oiseaux prévoient des mesures de précaution sur le long terme. Pour eux, les filets de protections sont incontournables. En mettant en place cette installation dans le parcours volailles, ils peuvent laisser sortir leurs élevages. Ils peuvent rester tranquilles face au risque accru de contamination à l’extérieur. Les professionnels qui ont déjà essayé cette solution attestent d’ailleurs son efficacité. La grippe aviaire a épargné leurs volailles.

Toutefois, la prudence est nécessaire. Le virus hautement pathogène ne cesse pas en effet de se propager. Il est recommandé de vacciner les animaux aussitôt que possible. C’est important pour la pérennité de l’élevage de poulets, de canards, de pintades, oies et faisans sans besoin d’éjointage.

Fabriqué et utilisé dans le domaine de transport, le biocarburant a été étudié afin de pallier au problème de la pollution de l’air par les véhicules et vaisseaux aériens. Grâce à diverses formules de carburants biodégradables, dont le biodiésel ou diester, la biomasse et le carburant issus de microorganismes, nous sommes en passe de réduire notre émission de soufre et de micro-particules dans l’atmosphère. Et en plus du maintien de l’activité agricole pour les plantations, nous tournons vers le renforcement de l’indépendance énergétique. Certains utilisateurs les utilisent en les mélangeant aux carburants d’origine pétrolière, d’autres les adoptent exclusivement.

Le biodiésel et le bioéthanol

Le biodiésel ou diester est le premier biocarburant à avoir été élaboré. Fabriqué à partir de plantes oléagineuses, comme le soja, le tournesol et le colza, le biodiesel est destiné aux moteurs diésel. Sa fabrication requiert de l’alcool et s’appelle estérification ou transestérification pour donner 90% de biodiésel (ou huile d’estérification) et 10% de glycérol. Le bioéthanol est élaboré par la fermentation de plantes sucrières telles que la canne à sucre et la betterave, ou encore les céréales comme le blé et le maïs. Afin d’alimenter les moteurs à essence, ces produits sont distillés et transformés en alcool, appelé plus proprement, l’éthanol. Le bioéthanol vient à remplacer le kérosène. D’ailleurs, il a été testé la première fois sur un avion destiné à l’épandage de produits agricoles. La seule exigence de la transformation des plantes en carburant est qu’il faut une vaste surface agricole et l’utilisation de produits phytosanitaires.

La transformation de la biomasse et des microorganismes

Dans la catégorie biocarburant deuxième génération, le carburant issu de la biomasse résulte de la transformation de de divers déchets organiques tels que les herbes et les broussailles, les résidus agricoles et forestiers, les algues marines. La conversion des biomasses en gaz, donc en carburant écologique, consiste soit en la thermochimie (à les porter à haute température puis à les resynthétiser), soit en la méthode biologique (laisser les bactéries, les enzymes et les champignons s’activer pour décomposer les molécules et obtenir, à la fin du processus, de l’éthanol). Ce biokérosène a été essayé plusieurs fois sur des Boeing et se révèle prometteur pour assurer l’avenir de l’aviation renouvelable. Les mêmes microorganismes produisent également à eux seuls des molécules énergétiques lipides, en étant enfermés dans des réacteurs saturés de lumières et de dioxyde de carbone. Ce biocarburant de troisième génération n’occupe pas beaucoup de surfaces agricoles tout en étant rentable et compétitif.

Les avantages du biocarburant

La diminution des émissions de gaz à effet de serre n’est pas l’unique atout des biocarburants. La fabrication des biodiésels et bioéthanols s’avère efficace comme lutte écologique contre le chômage. En effet, cette création d’activité industrielle tournée autour du biocarburant se traduit par une création d’emplois, où danger d’émissions nocives n’a pas de place. Par ailleurs, les carburants écologiques ne risquent pas de nuire au moteur de nos véhicules. Le biodiésel, entre autres, est un excellent solvant qui permet, en plus de le faire fonctionner, d’éliminer les impuretés qui tendent à s’accumuler dans les canalisations, les pompes et les réservoirs. Il suffit de vérifier plus souvent le filtre à carburant.

Le miscanthus est une plante provenant de l’Asie du Sud-Ouest. Il a une durée de vie de 15 à 20 ans. Il est apparu en France pour la première fois il y a près de 12 ans. Il servait surtout de combustible, mais il peut parfaitement remplacer le pétrole et permet de produire du plastique. Il pourrait également remplacer l’hydrocarbure, ce qui pourrait être une solution assez intéressante face à l’augmentation du prix du pétrole. L’utilisation du miscanthus réduit également les dégâts sur l’environnement. Il promet en effet un plastique 100 % végétal, qui est moins polluant et qui apporte plus d’intérêt au secteur industriel. C’est Polybiom, une entreprise d’agrobio matériaux qui à découvert ce nouveau produit breveté.

Une plastique végétale biodégradable

Un processus de trois étapes est nécessaire pour transformer le miscanthus en plastique. Il subira d’abord l’étape de micronisation qui consiste à le faire bouillir puis à le mettre dans un bain d’eau pour décanter tous ses produits actifs. Il va ensuite être filtré avant d’être polymérisé. Une pâte se formera après ces processus. Ceci sera mélangé avec de la gélatine de bœuf ou de porc. Le produit obtenu est 100 % naturel, constitué de plante, d’eau et d’animal. Il n’y a pas d’autres additifs ajoutés dans l’article pour garder le caractère biodégradable du produit. Selon le directeur au CNRS Polymères et Composites BIO-Sourcés, l’entreprise MSL est capable de produire jusqu’à 8 tonnes par mois de miscanthus sous forme de pâte qui sera ensuite transformée en produit fini. La commercialisation des premiers produits devrait avoir lieu en 2020. Ils seront vendus en Allemagne, Belgique et Canada. La transformation du miscanthus ne requiert pas beaucoup d’intrants ni d’interventions. C’est durant l’implantation et la mise production qu’un investissement est nécessaire pendant la première année. Le miscanthus permet également d’avoir d’autres produits dérivées comme la résine de miscanthus qui permet de fabriquer du polystyrène naturel ou de la colle synthétique ou à l’aide solvant hydrocarbure.

Des vertus écologiques multiples

Le miscanthus peut servir de bio combustible pour les chaudières à biomasse. Il contient en effet un important taux de matières sèches, similaire à celui du bois. Il en est de même pour son pouvoir calorifique de miscanthus. Des agriculteurs l’utilisent déjà dans le paillage agricole et pour la litière animale. Cette plante est en effet très riche en cellulose. Elle a un effet plus absorbant que le blé. Il permet de nourrir tous les bétails en hiver. Beaucoup de communes et de villes l’utilisent également sous forme de paillage pour éviter que les mauvaises herbes ne poussent, tout en préservant l’humidité du sol.