Quels sont les biocarburants ?
Fabriqué et utilisé dans le domaine de transport, le biocarburant a été étudié afin de pallier au problème de la pollution de l’air par les véhicules et vaisseaux aériens. Grâce à diverses formules de carburants biodégradables, dont le biodiésel ou diester, la biomasse et le carburant issus de microorganismes, nous sommes en passe de réduire notre émission de soufre et de micro-particules dans l’atmosphère. Et en plus du maintien de l’activité agricole pour les plantations, nous tournons vers le renforcement de l’indépendance énergétique. Certains utilisateurs les utilisent en les mélangeant aux carburants d’origine pétrolière, d’autres les adoptent exclusivement.
Le biodiésel et le bioéthanol
Le biodiésel ou diester est le premier biocarburant à avoir été élaboré. Fabriqué à partir de plantes oléagineuses, comme le soja, le tournesol et le colza, le biodiesel est destiné aux moteurs diésel. Sa fabrication requiert de l’alcool et s’appelle estérification ou transestérification pour donner 90% de biodiésel (ou huile d’estérification) et 10% de glycérol. Le bioéthanol est élaboré par la fermentation de plantes sucrières telles que la canne à sucre et la betterave, ou encore les céréales comme le blé et le maïs. Afin d’alimenter les moteurs à essence, ces produits sont distillés et transformés en alcool, appelé plus proprement, l’éthanol. Le bioéthanol vient à remplacer le kérosène. D’ailleurs, il a été testé la première fois sur un avion destiné à l’épandage de produits agricoles. La seule exigence de la transformation des plantes en carburant est qu’il faut une vaste surface agricole et l’utilisation de produits phytosanitaires.
La transformation de la biomasse et des microorganismes
Dans la catégorie biocarburant deuxième génération, le carburant issu de la biomasse résulte de la transformation de de divers déchets organiques tels que les herbes et les broussailles, les résidus agricoles et forestiers, les algues marines. La conversion des biomasses en gaz, donc en carburant écologique, consiste soit en la thermochimie (à les porter à haute température puis à les resynthétiser), soit en la méthode biologique (laisser les bactéries, les enzymes et les champignons s’activer pour décomposer les molécules et obtenir, à la fin du processus, de l’éthanol). Ce biokérosène a été essayé plusieurs fois sur des Boeing et se révèle prometteur pour assurer l’avenir de l’aviation renouvelable. Les mêmes microorganismes produisent également à eux seuls des molécules énergétiques lipides, en étant enfermés dans des réacteurs saturés de lumières et de dioxyde de carbone. Ce biocarburant de troisième génération n’occupe pas beaucoup de surfaces agricoles tout en étant rentable et compétitif.
Les avantages du biocarburant
La diminution des émissions de gaz à effet de serre n’est pas l’unique atout des biocarburants. La fabrication des biodiésels et bioéthanols s’avère efficace comme lutte écologique contre le chômage. En effet, cette création d’activité industrielle tournée autour du biocarburant se traduit par une création d’emplois, où danger d’émissions nocives n’a pas de place. Par ailleurs, les carburants écologiques ne risquent pas de nuire au moteur de nos véhicules. Le biodiésel, entre autres, est un excellent solvant qui permet, en plus de le faire fonctionner, d’éliminer les impuretés qui tendent à s’accumuler dans les canalisations, les pompes et les réservoirs. Il suffit de vérifier plus souvent le filtre à carburant.